10 octobre 2011

27 octobre, 2011, Jerome Btesh, forgeron et orfèvre
(blacksmith and goldsmith):
Jaybtesh
JEROME BTESH a une vie tranquille. Il frappe de tout son corps les plaques d'acier qu'il finit par plier comme de simples mouchoirs de poche sur des cadres géants. Puis viennent les mots: Chaque lettre de plomb ne se révèle que dans un miroir, comme la typographie ne devient lisible que lorsqu'elle a pesé de tout son poids d'encre sur le papier. Mais, là chaque lettre pèse de tout son poids de lumière.
Bon, avec le miroir, on ne voit jamais vraiment la même chose, en fonction de l'angle de vue, de l'air du temps, du lieu. C'est ce qui fait de chaque oeuvre BTESH une oeuvre vivante qui ne s'épuise jamais.
Forgeron du sens, J. BTESH frappe les mots de toutes ses forces en des matrices qu'il électrise au sens propore du terme. Pour l'autre part de son oeuvre, il attend la nuit et se tapit dans le noir. Titan déterminé JB saisit alors le reflect des mots sur des plaques photosensibles qu'il soude dans des caissons lumineux dans tous les sens de terme. Et même si l'on ne connaît pas l'histoire du caisson qui fait briller les mots sur un fond noir qui frétille de reflects, ces mots se lisent en plusieurs séquences et accompagnent le connaisseur de leurs signes de reconnaissance. Forgeron et orfèvre, il est réticent à parler autrement qu'avec ses oeuvres. Mais elles parlent beaucoup pour lui.

In English:
JEROME BTESH leads a quiet life. With all his strength he pounds away at sheets of steel until he manages to stretch them out onto gigantic frames like they were nothing more than handkerchiefs. Next come the words. Each single leaden letter only becomes visible in a mirror, just like a typeface becomes legible only after the whole weight of a printing press has been forced down onto ink and paper. For J. BETSH, each letter beams its weight in light. Of course the reflection is never identical in a mirror, subject to the viewing angle, the weather, and the venue. That is why each JB Work is a living thing that never runs out of life. A blacksmith of meaning, JB smashes at words with all his might, turning them into matrixes which he then electrifies... literally.
For that second part of his labor, he waits until nightfall to shroud himself in darkness. An obstinate Titan, J. BETSH captures the reflection of words on light-sensitive plates, which he goes on to weld into light boxes, emitting light in every sense of the word. And even for those who don't know the story of the light box that makes words radiate against a black background shimmering with reflections, the words can still be read in several sequences as they guide the viewer who can interpret the distinctive signs of their identity. Both a blacksmith and a goldsmith, JB is reluctant to speak otherwise than through his works but they do speak loudly for him.
Matrice:
Chaque pièce est unique. Créée autour d'un thème matérailisé par une plaque d'acier pliée sur cadre, brûlée d'acide, puis découpée pour mettre en valeur les galets de verre illuminés comprenant les inlusions de photos réalisées pour le concept. Enfin l'acier s'ouvre sur le mirior qui reflètera la construction typographique créée pour incarner l'axe central de l'oeuvre.
Matrix:
Each work is unique. Each is based on a theme that takes the form of a steel plate stretched onto a frame, burnished with acid and then cut up to highlight the illuminated glass pebbles, containing photos specifically taken for this concept. Ultimately, the steel plate opens up onto a mirror that reflects the typographical construction designed to carry the main thrust of the work.

Light Box:
Chaque matrice donne lieu à une édition de 5 light boxes en deux formats: un quart de mètre carré et deux tiers de mètre carré. Concentrée sur le thème central de la matrice de référence, elle procède d'une prise de vue nocturne du reflet typographique, tiré lambda sur duratrans, inséré sous verre, sous vide. Le tout est scellé dans un caisson d'acier inox poli accueillant une lumière intérieure, et poinçonné dans la masse.
The Light Box:
Every matrix gives place to an edition of five light boxes in two sizes: one quarter and two thirds of a square meter. Built around the central theme of the reference matrix, each light box is based on a night photo of the typographical reflection, lambda printed on duratrans and vacuum-sealed under glass. The whole thing is encapsulated into a polished stainless steel box, contains an internal light source and is imprinted with an indented stamp.

Ses expositions:
2011:
- Chic Art Fair Paris c/o Exit Art Contemporain
- Ville de Montreuil France c/o Affaires Culturelles, exposition personnelle
- 59 Rivoli Paris galerie du 59 "Greedy Bastarts!", exposition de groupe
- Jane Griffiths Gallery, Londres/Val d'Isère:
--- Galerie Caroline Bober, Paris 8
--- Galerie DLC, Cannes
--- Galerie JPB, Saint Tropez
--- Galerie Workship, Deauville
--- Galerie Sens Intérieur, Cogolin
2010:
- Davis Museum, Barcelona: collection permanente
- Barbizon, services culturels; 150 ans de L'Angélus, exposition institutionnelle
- Nuit Blanche Paris 2010, c/o 59 rivoli, programmation officielle
- AA Fair Bruxelles, c/o Galerie Exit Art Contemporain
- CHIC Art Fair Paris, c/o Exit Art Contemporain gallery
- JPB Gallery, Saint Tropez group show